Guy Marsden nous parle des actionneurs linéaires pour son système de suivi de panneaux solaires et de la durabilité.
par Guy Marsden
Très engagé dans un mode de vie durable , j'ai beaucoup contribué à réduire mon empreinte énergétique, notamment en améliorant l'efficacité énergétique de ma maison et de mon atelier dans le Maine, et en installant des systèmes de chauffage et d'électricité solaires que j'ai conçus et installés moi-même avec l'aide d'amis, de voisins et de ma famille. Je partage mes exploits durables sur mon site web . 
Il m'a fallu quelques années pour couvrir la toiture de mon atelier avec 29 panneaux solaires, bien exposés au soleil, en ajoutant des panneaux au fur et à mesure de mes possibilités. Comme je n'avais plus de place sur le toit exposé à l'ouest, j'ai réalisé qu'il y avait un peu de place au-dessus des capteurs solaires, sur le mur sud de mon atelier, plus optimal. Cela me permettrait d'installer deux panneaux solaires supplémentaires, inclinés par rapport au mur. Lors de leur installation en mars 2013, je les ai fixés au mur à un angle relativement prononcé d'environ 20° afin d'optimiser la production solaire en hiver et de favoriser l'évacuation de la neige. Quelques mois plus tard, j'ai réalisé que je pouvais optimiser les performances de ces deux panneaux solaires en les inclinant quotidiennement en fonction de l'élévation du soleil.

Pour un premier test, j'ai modifié les supports de l'un des panneaux afin de l'incliner d'environ 45° pour correspondre à l'élévation solaire moyenne de mon site. J'ai ensuite mesuré la puissance des deux panneaux à midi solaire fin mai. Les relevés ont montré que le panneau optimisé pour l'hiver produisait 195 W, tandis que celui orienté presque directement vers le soleil produisait 224 W, soit un gain net d'environ 13 %. Cela m'a convaincu que, tout au long d'une année solaire, je pouvais gagner une quantité d'énergie significative en suivant l'élévation solaire saisonnièrement.
J'ai acheté deux actionneurs linéaires Progressive Automations PA–14 avec le matériel de montage et des protections étanches, et je les ai installés de manière à pouvoir écarter le bas du panneau du mur et le rétracter en fonction des saisons. J'ai conçu un capteur de suivi solaire avec deux cellules photoélectriques dans un petit dôme en plastique, que j'ai monté directement sur l'un des panneaux. Il envoie des signaux à un boîtier de commande que j'ai fabriqué pour piloter les moteurs afin que les panneaux soient orientés vers le soleil. Au départ, je laissais le système fonctionner toute la journée, mais c'est devenu gênant : dès qu'un nuage passait au-dessus de ma tête, les panneaux s'inclinaient vers le bas pour pointer vers la partie la plus lumineuse du ciel. Le bruit des moteurs était perceptible dans tout mon atelier ; j'ai donc branché le système de contrôle sur une minuterie qui ne le déclenche que brièvement à midi chaque jour. Maintenant, les panneaux s'ajustent simplement d'un centimètre par jour pour suivre l'évolution de l'élévation du soleil. La course des actionneurs linéaires permet de faire passer les panneaux d'environ 24° en hiver à 52° en été. C'est la meilleure plage que j'ai pu atteindre avec la longueur d'actionneur disponible (mon altitude au solstice d'hiver est de 22,4° et celle d'été de 67,18° ici dans le Maine). Mes calculs approximatifs montrent que j'augmente la puissance de ces panneaux de plus de 20 % par an, ce qui est significatif.
Vous pouvez en apprendre davantage sur Guy, son système de suivi solaire et ses efforts en matière de vie durable en visitant son site Web .